Depuis quelques années, le secteur immobilier à Marrakech et au Maroc affiche des chiffres qui sont assez inquiétants. Il ne s’agit pas cette fois encore de parler des prix des biens ou du niveau des transactions qui a baissé ou augmenté, mais plutôt du rapport qui existe entre l’offre et la demande. En effet, selon les statistiques sur le site http://salonsinternationauximmobilier.blogspot.com/ l’offre n’était pas suffisante pour satisfaire la demande en biens de plus en plus grandissante, notamment dans le segment des logements sociaux. Depuis quelques mois pourtant, on constate que le déficit en logement perd de l’envergure, selon le ministre de l’habitat et de la Politique de la ville, Monsieur Mohamed Nabil Benabdellah, le déficit est en constate baisse depuis quelque temps déjà. Selon son évaluation, le Maroc a pu répondre de manière rassurante à la demande grandissante en matière de logement social. La baisse se justifie principalement par l’attribution de plus de 300 000 appartements entre 2010 et 2016 grâce aux efforts des autorités concernées, il est à préciser que ce chiffre devrait atteindre 500 000 appartements d’ici la fin de l’année 2016. Le ministre a également fait savoir que le ministère à sa charge est en train de prendre différentes mesures en plus, afin de soutenir les investisseurs du secteur immobilier.
Parmi ces mesures, on remarque surtout les incitations fiscales qui devraient encourager les promoteurs à investir un peu plus dans le secteur. Il tient à rappeler que le secteur immobilier à Marrakech comme dans tout le royaume est une locomotive pour la croissance économique, puisque ce secteur génère pas moins d’un million d’emplois et se positionne comme l’un des secteurs les plus productifs ayant bénéficié de multiples appuis du gouvernement depuis environ 15 ans. En marge des efforts fournis par l’État, de nombreux intervenants locaux contribuent aux investissements et s’évertuent à doter les nouveaux quartiers de services de qualité et d’infrastructures nécessaires. En matière de qualité du logement social, le ministère fait preuve de rigueur, que ce soit au niveau des cahiers de charge, du contrôle ou même du produit fini. La construction anarchique des logements qui est un phénomène à déplorer ne cessera pas tant que les mauvaises pratiques constatées ne seront pas prévenues ou condamnées à différents niveaux.
Chaque partie doit prendre ses responsabilités à son niveau afin que l’ensemble du secteur se porte mieux et continue d’évoluer. Les pratiques non conventionnelles doivent être arrêtées et le contrôle est une façon efficace de les prévenir au mieux. Dans ce sens, l’État a fait d’importants efforts à l’échelle nationale afin de limiter la construction anarchique de biens immobiliers à Marrakech et au Maroc en général. Le ministre précise que si ces efforts n’avaient pas été fournis, des milliers de familles se retrouveraient sans logement au Maroc. Le secteur immobilier au Maroc est donc en bonne voie de progression et c’est seulement en travaillant ensemble que les différentes parties trouveront satisfaction, les usagers dans le besoin, les promoteurs qui investissent dans le secteur, mais aussi l’Etat dont la mission principale est de s’assurer de la satisfaction des besoins de la population et de la croissance économique du pays.
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